Le MS.315 a été développé à partir du modèle précédent MS.300 et a volé pour la première fois en octobre 1932. Le MS.315 est un monoplan à aile-parasol qui dispose d'une roue d'atterrissage sous la queue et tiré par un moteur Salmson 9Nc radial de 135hp (101kW). Une production de 346 appareils a suivi celle de 4 prototypes. Parmi ceux-ci, 33 ont été construits après la seconde guerre mondiale. Cinq exemplaires de la variante plus puissante MS.317/2 ont été produits pour le domaine civil ainsi qu'un seul MS.316, motorisé par un Regnier Vee inversé.
Avion aux très bonnes capacités acrobatiques, puisqu'il fut employé par des pilotes de voltige tel que Joseph Thoret, capitaine Fleurquin (1er commandant de la patouille d'Etampes) et Michel Detroyat, le MS.315 constitua de nombreuses années durant, l'épine dorsale des écoles de l'armées de l'air et vola également au sein de l'aéronavale. Malgré une puissance motrice et une surface alaire inférieures à celles du MS.230, le MS.315 se révéla un avion d'entraînement de très bonne qualité.
Du Morane-Saulnier MS.315, la firme française extrapola le MS.315/2 (3 exemplaires), doté d'un moteur plus puissant et le MS.316, équipé d'un Régnier en V inversé. Au début des années soixante, une quarantaine de MS.315 encore en état de voler reçurent un Continental W-670K de 220 ch provenant des surplus de guerre et furent rebaptisés MS.317.
Du Morane-Saulnier MS.315, la firme française extrapola le MS.315/2 (3 exemplaires), doté d'un moteur plus puissant et le MS.316, équipé d'un Régnier en V inversé. Au début des années soixante, une quarantaine de MS.315 encore en état de voler reçurent un Continental W-670K de 220 ch provenant des surplus de guerre et furent rebaptisés MS.317.