Michel Détroyat, la Coupe Michelin et la Touraine



C'est avec la Coupe Michelin que Michel Détroyat s'est posé pour la première fois à Tours. Logique. Ce tour de France  réservé en 1929 aux avions ayant une puissance de 230 ch au maximum, comportait quatorze escales obligatoires dont la dernière était à Tours. Il est donc venu le jeudi 27 juin où, parti une demi-heure après le capitaine Challe, il le devançait de peu : « Détroyat et le capitaine Challe concourant pour la Coupe Michelin ont atterri jeudi au camp de Parçay-Meslay, le premier à 19 h 21 et le second à 19 h 24 », note la Touraine Républicaine
C'est ainsi qu'il s'est imposé une première fois, avec un MS 130 rouge et noir (190 km/h de moyenne).
Il est de retour en 1930. Avec un MS 230, version modifiée du 130. Le mercredi 25 juin, il est à Tours à 19 h 28. 
« Il venait de quitter l’aérodrome de Parçay-Meslay , dernière escale de sa tentative, pour rentrer à Paris lorsqu’il s’aperçut qu’une baisse de régime de son moteur gênait son vol. Il fit alors demi-tour et à 20 h 30, il revenait se poser au camp de Parçay. Détroyat est rentré au Bourget au cours de la soirée, à bord d’un avion dépanneur et tentera de nouveau son record vendredi matin », note la Touraine. Le 29 juin, il passe à Tours à 18 h 45, remportant une seconde fois la coupe avec un moyenne proche des 200 km/h (199,982).
Un an après son accident, il est revenu en Touraine, comme organisateur du meeting de la Gloriette. Là encore avec trois MS 230, le F-ALIA, le F-AJML et le F-ADML.